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FORUM - BLOG

6 May 2022

LA CONSIDÉRATION ET L’ÉCOUTE, LES SIGNES PERCEPTIBLES À L’AURORE D’UN RÈGNE

La considération et l’écoute, les signes perceptibles à l’aurore d’un règne.

La diaspora Bakassa venue nombreuse pour participer aux funérailles du Patriarche Mbu Deugoue Tagni Tchamabé le week-end du 2 au 3 avril et de Maman Ngouadjié Jeannette épouse Medjiako le week-end du 9 au 10 avril 2022 a été agréablement surprise par une invitation de notre Roi sa Majesté Emako Mathieu.

Les populations, les administrés dans nos sociétés font généralement dans la plupart part des cas le pas vers l’administrateur, demandent l’audience pour rencontrer et porter ses préoccupations au Roi mais c’est l’inverse qui s’est produit le vendredi 8 avril dernier. Le notable mis en mission à cet effet s’est attelé avec dévouement, nous nous sommes retrouvés à la chefferie supérieure et Bakassa la terre de nos aïeux nous tenu en haleine dans un climat convivial, fraternel. Nous avons durant des heures et sans voir le temps s’écouler, passer en revue la situation de notre village. Notre Roi a non seulement tenu à nous situer sur l’état du village, sur les perspectives mais surtout faire connaissance avec les uns les autres et recueillir de vive voix nos vues. Trahirais - je un secret en révélant que nous n’avions pas attendu de quitter les lieux, que nous dégustions encore le repas copieux qui nous a été gracieusement offert et buvions du bon vin rouge sorti de la cave royale que nous nous appesantissions sur l’échange, sur ce qui a le plus marqué lors de l’entrevue comme l’attention à l’interlocuteur, la prise des notes par notre 14ème monarque?

Loin d’épiloguer sur le règne qui fait suite à 71 ans, une longévité légendaire du regretté Fôô Ngako Sebastien, de rendre compte exhaustivement en quelques lignes sur cette rencontre singulière avec notre Roi qui ne marquera un an au trône qu’en fin de cette année, de se faire le porte parole de la chefferie ou du plus de la douzaine de personnes qui étaient à la salle des banquets du siège des institutions de notre village le mois dernier, loin de se constituer en censeur ou distribuer de bons et mauvais points, il est surtout question de souligner ce style, saluer et encourager ce genre de démarche royale.

Notre développement ne peut avoir seulement comme socle l’attachement qu’à tout Bamiléké de sa terre, ou n’être que tributaire du respect qu’a tout grassffield pour l’institution traditionnelle de sa contrée mais passera inéluctablement par la considération des gouvernés, l’écoute de ses sujets, de toutes les couches sociales nonobstant leur aire géographique et il va sans dire que ce qui se passe depuis l’entrée, la sortie du Laakam et qui s’est passé le mois dernier avec une franche assez représentative de la diaspora dont ma modeste personne a eu l’honneur et le privilège d’être parmi s’inscrit dans ce registre. Imprimer est un processus voire même un parcours. Un Bakassa nouveau est entrain de découler de ce style royal, par là nous dépasserons plus aisément ensemble et en osmose le stade des vœux, des mots, du discours. 

Ce qui sera laissé à la prospérité, ce qui se dira au soir du règne ou s’écrira demain dans notre histoire sur la 14ème dynastie se fera t il sans relever la dimension du style, sans mettre en exergue cette marque qui prends le pas? Il n’en demeure pas moins vrai que la coloration de notre histoire sera aussi plus ou moins tributaire de notre partition propre. À chacun de nous de faire sa part.

Fraternellement 

Jean Pascal Ngasseu (c)

6 Mai 2022

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11 Apr 2020

TRIBUNE 

Arrondissement de Bana (crédit photo)
Arrondissement de Bana (crédit photo)

Collectivité territoriale décentralisée et représentativité: 

Le Conseil Municipal, L’Exécutif Communal de la Mairie de Bana et nous. 

« ...La situation est donc si inique qu’il est illusoire d’espérer qu’une action du conseil municipal en faveur d’un des trois voire même au bénéfice des trois autres réunis puisse prospérer sans le vote, sans la grâce d’une bonne partie des conseillers de Bana. »

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18 Mar 2020

TRIBUNE 

Lettre à Ndissi Thomas, Soldat de développement:

Une facette de l’ambiguïté et du paradoxe de notre attitude à la problématique de développement.

Le cœur ne bat pas et ne battra peut-être jamais de même pour tous en ce qui concerne le Nufiland, il n’occupe pas et n’occupera peut-être jamais la même place dans l’âme de ses nombreux enfants. Mouilles toi à fond Ndissi sans te demander à tout bout de champ si tu es le seul enfant même si tu sais pertinemment que chacun de nous ne joue que sa partition même si tu gardes en esprit que le développement du Nufiland est le fardeau à tous et sera ainsi suivant les générations. Ne reste pas au stade de est ce que je suis le seul fils? autrement dit nous régresserons ou ferons du sur place et Nufiland deviendra la risée. Le regard de nos voisins dans la foule ne t’absoudras pas, le jugement de l’histoire ne t’épargnera point si cette situation advient. L’artiste musicien Tchana Pierre de regretté mémoire dans son message aux peuples africains ne nous rappelait il pas dans un salsa au rythme très trémoussant que la marne ne tombera pas du ciel?


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18 Aug 2019

AVIS DE DISPARITION & DE RECHERCHE 

Happy Xavier disparu il y a de cela 6ans
Happy Xavier disparu il y a de cela 6ans


AVIS DE DISPARITION & DE RECHERCHE 

Un fils Bakassa de 44 ans, le dénommé Happy Xavier a disparu dans des conditions non encore élucidées depuis 6 ans et selon certaines sources en Iraq. 

La famille biologique, la communauté...aimerait être fixé sur ce qu’il est advenu. Toute information qui peut aider à comprendre le déroulé de ses mouvements, à retrouver ses traces mort ou vif est la bienvenue.

Contacts: 

Anne Marie Tchammou 

Tel: +33 6 52 34 05 55

www.bakassa.net

Email: bakassanet@gmail.com

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30 Jul 2019

APPE À NOTRE SOLIDARITÉ: Faisons parler notre cœur pour sauver un Ndissi en détresse.

Je m’appelle DJEUKA JEAN DÉSIRÉ,

Digne fils Bakassa Nsialieu.

J’ai 27 ans, il y’a de cela près de 13 mois que j’ai été victime d’un accident de circulation  et j’ai eu une déchirure et un crack des os au niveau de la cheville,directement amené à l’hôpital général de Douala par des passants, les docteurs m’ont demandés une somme de 500.000fcfa ( cinq cents milles francs) pour racoler les os et plâtrer ma jambe, mais malheureusement je n’avais pas ce montant demandé par les docteurs ma famille m’a amené chez un masseur. Passer des mois là bas, il m’a demandé de rentrer car l’état de mon pied s’était amélioré. Après quelques semaines à la maison j’ai recommencé a ressentir la douleur et le pied gonflait, je me suis précipité pour aller faire la radiographie, malheureusement l’os reste  toujours cassé à l’intérieur et l’hôpital me demande de faire opérer le pied malade et me demande la même somme de 500.000fcfa.

 

Pour faute de moyens je lance un cris de pleurs à tous les âmes de bon volonté de me venir en aide car toutes mes petites économies sont finies chez le masseur.

Je n’ai plus de force car j’ai tellement mal et  chaque jour qui passe l’état de mon pied s’aggrave.

 

S’il vous plaît sauvez moi 

 

Plus d’informations : 675959476,675988704,698110887

 

ORANGE MONEY 655694605/ 691386020

MTN MONEY 675959476/ 675988704

DJEUKA JEAN DÉSIRÉ
DJEUKA JEAN DÉSIRÉ
24 Jun 2019
Tenue Pagne Bakassa
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29 Oct 2013

Point de vue 

COMMENT POUVONS NOUS REVIGORER ET ENCOURAGER LE DÉVELOPPEMENT D'UNE ÉCONOMIE LOCALE?

Les autorités camerounaises ne peuvent pas être entrain de parler et dessiner les contours d'un Cameroun émergeant en 2035 et nous fils et filles Bakassa que nous soyons d'accord ou pas avec une telle rhétorique nous ne nous posons pas la question de savoir que sera notre village à cette date.
La problématique a été certes abordé et compilé en 2010. Au delà des conclusions et recommandations du  Rapport du forum de développement  Bakassa, nous n'avons pas résisté à la tentation (suite à un séjour récent au village) d'évoquer les points suivants. 

Revigorer Liekoh

Nous devons amener les habitants ou commerçants du village à revigorer Liekoh? Nous devons amener ou attirer les bayam sellam et autres acheteurs à nous et non aller vers eux c à d dans d'autres marchés des villages ou villes environnants et cela ne peut se faire sans accepter les sacrifices et dépasser l'appât du gain. Cela paraît utopique je l'avoue mais faisable.

Créer les carrières de pierres 

Un constat peut nous permettre de relever que plein de maisons chez nous du moins la fondation de la pluspart d'entre elles ont été faites avec de la pierre. Aujourd'hui que la pierre est devenue un matériau à forte valeur commerciale de même que les débouchés sont là, l'on peut se permettre de demander pourquoi nous n'avons pas une carrière de pierres par exemple à Bakassa car ceux ou celles qui entreprennent les constructions s'approvisionnent à Bana? Nous ne pouvons pas quand même dire que la nature a été ingrate envers nous sinon les pierres que nous retrouvons sur nos maisons d'hier ont elles été importées?  Est ce l'oisiveté, un manque d'initiative ou notre sous sol ne regorge plus rien du tout?

Le défaut des servitudes et des routes viables et praticables limite le développement.

Le défaut des servitudes et de routes accentue le manque et la cherté des terrains viables surtout que la plus part veulent continuer à se construire dans les agglomérations existantes. Cette situation est aussi tributaire de la guerre d'indépendance et des  regroupements de populations imposés par l'administration de l'époque. Nous ne pouvons pas certes rentrer la montre à cette période où presque chaque famille vivait sur sa terre mais devons un peu nous remettre en question quant à notre politique d'urbanisation.

Nous devons dans la limite de nos capacités, facultés et moyens quand bien même le permis de bâtir n'est pas exigible au village comme en milieu urbain, tenir compte aujourd'hui quand nous posons des actes qui auront un impact sur le futur. Si nous ne prévoyons pas les servitudes aujourd'hui, de même que  si nous ne construisons pas en bordure de route en tenant compte d'un éventuel agrandissement de la voie publique demain, nous ou nos progénitures feront les frais dans un temps futur.

Le statut de district, mieux d'arrondissement sera là demain (nous l'espérons) mais devrait être à notre sens une consécration et non le moment de faire des ajustements. Quand nous regardons le village aujourd'hui, nous pouvons nous enorgueillir de la densification du réseau d'eau et d'électricité... mais nous devons continuer à travailler sans relâche et penser à prévoir des parcelles pour une voirie, une décharge voire même un cimetière car avec le brassage des peuples , des hommes installés chez nous et décédés dans notre village peuvent  vouloir  y être  enterrer.

Les bonnes liaisons routières entre Bakassa et ses voisins apporteront beaucoup pour nos villages. C'est également dans ce sens qu'un grand notable Bakassa émettait l'idée selon laquelle une route entre nous et Bassap faites par les soins de l'administration ou des fils et filles des deux villages est incontournable à long terme pour le bénéfice mutuel des deux peuples et des deux royaumes. L'évocation d'un pareil sujet peut être diversement apprécié, interprété et qualifié vu sa sensibilité surtout que les séquelles et les victimes de notre conflit avec ce voisin sont sur nos yeux mais malgré nos relations d'hier et d'aujourd'hui, la méfiance et le ressentiment nous devons nous rendre à l'évidence qu'on ne choisit pas toujours son voisin et que notre destin est lié. 

La notion d'utilité publique est elle populaire chez nous? 

Il est un peu gênant de voir que de Pouantcheu aujourd'hui encore nous devons toujours contourner par Tchotée pour arriver à l'école et l'église catholique de Bakassa et au delà continuer sur Tchainzaga alors qu'un tronçon est faisable.

Un quartier comme Pouchii par exemple est non seulement  un cul de sac aujourd'hui mais il faut souligner que même les pistes qui permettaient aux gens avant de rejoindre Tchainzaga à pied  ont été presque toutes fermées par nous même. S'il faut féliciter et louer l'effort du chef de quartier qui a étendu la route jusqu'à chez lui, il faut souligner le fait qu'il est nécessaire qu'une extension voit le jour et rejoigne la route allant vers Bafeko en passant par Nveng ou en raccourcissant le développement d'un autre tronçon vers là.

Nous devons dépasser et surpasser les égoïsmes. Nous tous utilisons aujourd'hui les routes qui passent sur les terres des autres ou relevant du domaine publique. Nombre d'entre nous sont allé à l'école (et nos enfants ou nos petits y vont encore) dans les bâtiments érigés sur les domaines des autres. Nous avons mené ou mènons encore les activités telles que la chasse, le raffinage du vin de palme ou de palmier, la recherche du bois ou les travaux champêtres sur les terres des autres. Pourquoi ne pouvons nous pas contribuer au développement du village en permettant ce que d'autres ont fait avant nous ou faut il attendre l'expropriation ou l'intervention des autorités?

La peur du vol des tôles, du mobilier et des équipements 

Le vol et les raisons de sécurité  ne sont  pas à ignorer non plus parlant de ce qui poussent les uns et les autres à vouloir s'agglutiner au même endroit. C'est n'est pas très plaisant de savoir par exemple que les tôles ont été volé à Tchap sur la toiture de la concession familiale de Feu Menkam Poutcheu défunt Chef de la Famille Bakassa à Douala. Il est de l'intérêt de tous et surtout ceux et celles qui vivent sur place de prendre des initiatives pour mettre en déroute ce genre de délinquance.

Quelqu'un qui construit au village apporte beaucoup dans le développement de l'économie locale. Celui ou celle à qui il a acquis la parcelle bénéficie, les boutiques où lui, les maçons et les manœuvres s'approvisionnent en tirent partie, le call boxeur en tire profit grâce aux appels ou transferts de crédit  sans oublier qu'il emploi la main d'œuvre sur place...

L'apport des structures et infrastructures communautaires

Nous devons œuvrer afin que les structures telles que le poste agricole et le CEAC jouent pleinement leur rôle dans le développement d'une économie locale. Cela passe par la présence effective et régulière des responsables aux postes et leur détermination à laisser leurs empreintes. 

Le village Bakassa comme pôle d'attraction touristique et de culture 

Ce qui draine du monde généralement dans nos villages c'est les funérailles et enterrements pourtant nous pouvons également faire d'eux de vrais pôles d'attractions touristiques et de culture. Avoir un monument au centre du village comme celui des martyrs est une avancée pas seulement sur le plan du devoir de mémoire mais un site touristique  qui  "oblige" tout  visiteur à marquer un temps d'arrêt. Un musée fonctionnel à la chefferie apportera certes un peu plus mais il nous faudrait aller au delà pour attirer des touristes. Un festival/congrès Bakassa tous les trois ans (en un week-end ou sur une semaine) par exemple peut être accouru par beaucoup inclus les annonceurs. L'événement apportera un plus aux commerçants, agriculteurs...en fonction des activités ( le meilleur champ, les danses traditionnelles, foire et exposition par exemple ...) qui seront au menu, un tel rassemblement constituera un moment de communion pour nous et un moment de découverte aux autres....Ce moment de rencontre peut également nous permettre comme peuple à travers des représentants de revisiter  de manière concerté les avancées, les difficultés, les obstacles de notre marche vers un Bakassa émergeant.

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20 Oct 2013

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